lundi 2 mai 2011

14/2/11 Paris.... à Las Vegas

Hier dimanche 13 février, nous avons donc exploré Le Paris à Las Vegas.

Effectivement, de l'extérieur, alors que nous l'avions vu en face du Bellagio, il attire et brille avec sa fière tour Eiffel (moitié de la taille réelle) , son arc de triomphe,  l' opéra Garnier, sa gare d'Orsay, le Louvre.







A l'intérieur, certes la salle de jeu dès l'entrée, même si la lumière est un peu blafarde tient la comparaison avec toutes les salles de jeu,  sous les pieds de la tour Eiffel et un pont Alexandre III :


il fallait également la galerie des Glaces comme réception:


Le restaurant/bar Napoléonien peut encore faire illusion.

Mais dès que l'on rentre dans le quartier étriqué du "vieux Paris",


là le masque tombe et l'on sent partout le bas de gamme, le "a peu près": on dirait un modeste décor d'Hollywood réalisé par un débutant, complètement carton pâte visible.   ( je ne sais qui a construit ce Casino, il n'a coûté que 460 millions au côté des 2 à 3 milliards des autres) et l'on voit vite que le marbre est peint, que ces cheminées sont rafistolées pour rejoindre le ciel, que les magasins sont étroits et encombrés



D'ailleurs, signe, aucun des magasins de grande marque française (Yves St Laurent, Vuiton, Chanel, Dior.... ) ne s'y sont trompés.  Alors qu'on les retrouve, explosant et rayonnant,  dans tous les autres grands casinos, et que l'on s'attendrait à les trouver en premier dans ce lieu, ils brillent par leur absence. Les produits soit disant français vendus sont essentiellement américains avec le comble du mauvais goût, un immense (75 cm de haut) verre plastique en forme de tour Eiffel. Ce que l'on pressentait,  subitement, se révèle, Paris devient étroit et mesquin.  L'on se met même à remarquer ce clin d'oeil de notre culture de l'a peu près parfois: dans les toilettes françaises où je me suis rendu, le porte papier était "hors d'usage!", cela peut arriver, mais cela depuis plusieurs jours car la petite affichette, un A4, écrit à la main et qui s'excusait de ce désagrément était en lambeau!  ( certes cela peut arriver aux américains, car ce dimanche certains de leurs ascenseurs de rue étaient également hors d'usage, complètement galère pour des handicapés!)  Nous sommes vite sortis de Paris comme à chaque fois que je suis venu à Vegas. Avec Lucie, nous avons trouvé le Paris, fade, terne, sans âme. Nous sommes vraiment complètement en désaccord (l'une des rares fois)  avec le Guide du routard qui lui attribuait 3 routards. Chauvisnisme?  Si dans leur tour du monde que les Américains font à Las Vegas, il fallait choisir, ils iraient sans hésitation à Venise ou Rome, beaucoup mieux représentés. Heureusement ils aiment Paris. 
L'argent fait-il la différence? Faut-il beaucoup d'argent pour représenter la classe? 

Nous en avons profité pour visiter d'autres casinos proches, populaires, de la rive droite, en remontant le strip... avec toujours des grandes salles de jeu, des allées de boutiques (mille dans le Planet Hollywood)

pour retrouver à la sortie les dernières tours ( celles ci défient l' équilibre) vertigineuses bâties à Las Vegas









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