lundi 2 mai 2011

15/12/10 Chez et avec Luna … des questions de Vie.

Nous sommes donc allés chez Luna.

A son domicile, à l’extèrieur de Santa Fe, dans cet espace qu’elle a créée nous nous sommes retrouvés. Essentiellement nous avons échangés et parlés de la Vie et fait le point, à nos âges, avec nos expériences sur l’amour, la rencontre homme femme, la fidélité, le mensonge, la mort…

J’ai eu à cet endroit, en écoutant les échanges entre Luna et Lucie une « insight » comme dirait les américains ou une « idée », « hypothèse ».

En résumé :

Le but de la vie d’après moi et dans mon expérience c’est de « se construire humain », nous ne naissons pas humain, nous le devenons, par travail. Cela je l’affirme.

Et ce travail de se « faire humain » diffère entre l’homme et la femme, ou plus précisément entre la dimension mâle et femelle de nos êtres, car mâle et femelle nous sommes.


Contemplant l’espace de Luna, ce lieu de vie , créé avec obstination et acharnement, d’autre part toujours imprégné de l’espace du château de Dangy, autre œuvre crée par la femme Lucie, je percevais leur croissance vers l’humain . Regardant Luna et Lucie, je ressens que les femmes (ou la dimension femelle de chacun d’entre nous ) se développe par ce travail d’alchimiste de « transformation du plomb en or ». Sur le plan du réel, c’est une recherche vers la beauté de l’espace que l’on créé mais qui accompagne et symbolise le travail de la recherche en soi, de se transformer par ce travail. (Sens ésotérique de tout alchimiste, au delà de la dimension qui apparaît de la transformation du plomb en or, il s’agit parallèlement d’une recherche personnelle) La femme se crée à travers une œuvre. L’homme, (ou la dimension mâle de chacun d’entre nous ?) se crée à travers le « faire l’amour », cela est mon expérience et cela correspond sur le plan manifestation à cette recherche que l’on attribue au mâle de courir après toutes les femmes. Le faire l’amour crée l’humain homme/mâle. Ces deux démarches sont différentes, elles ont toutes les deux leurs impasses ou cul de sac : l’accumulation et la consommation. Sur le plan de la création de son espace de vie, certaines se perdent dans la possession et l’accumulation d’objets. Leur maison devient un bric à brac dans lequel il est impossible de respirer… pour les hommes (ou les femmes dans leur dimension homme) c’est l’accumulation des femmes/hommes et une course inextinguible vers toujours de la nouvelle « viande » à consommer. Consommation au lieu de rite de passage vers l’humain. Dans ce mythe premier de la Bible, le récit d’Adam, Eve et du serpent cela est déjà magistralement pointé. Le serpent étant le sexe de l’homme qui entre l’homme et la femme apparaît et d’entrée tient un discours pervers (écarté de la vérité)(mensonges permanents et fréquents dans les couples et relations où la parole au lieu de révélateur joue celui de paravent) La Vie, à travers ce symbole de « Dieu » dit simplement : « si tu manges … tu mourras » si tu consommes tu meurs. On ne peut jamais, jamais consommer l’autre dans l’amour, c’est la « mort » symbolique et physique assurée. 


Certes plus serait à développer mais cela correspond exactement et à mes recherches et à mes études depuis de nombreuses années. Je continuerai à écouter, regarder, sentir, gouter et toucher pour approfondir cette intuition.

nous resterons une journée de plus chez Luna, dans son gîte pour amis...



2 commentaires:

  1. Pas mal la réflexion, et en l'espèce vous représentiez peut être des archétypes au moment de votre rencontre, mais rien n'est immuable dans la nature?

    Sinon qu'est ce qu'en pense Maman/Lucie? Ce serait bien qu'elle prenne la plume de temps en temps.

    Bise à vous deux

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  2. merci pour ta présence avec nous... les messages sont toujours affinés par Lucie... comme je m'affine!

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