Lucie et le chat "Moïse"
Souvent lors de mes conférences, je dis : « certes en naissant nous savons, par instinct «bouffer » et « forniquer »… mais, se construire humain, savoir « manger, partager un repas » et savoir « faire l’amour » cela s’apprend. Cela s’apprend, sur ce point aussi je suis affirmatif. Je rajoute souvent : « Certes l’on peut emmener sa compagne ou son compagnon au « Mac Do » , (et pourquoi pas parfois) ou on peut aussi l’emmener dans la « beauté». Ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est une question de comportement et de raffinement appris. Dans tous les domaines de la vie, il faut apprendre. Sur le plan du faire l’amour, cela aussi peut être le « fast food répétitif » ou le paysage à couper le souffle du Grand Canyon: le monde offre des lieux et des paysages infinis.
Ainsi nous nous sommes laissés provoquer par cette œuvre de Luna, dans cet endroit,
avec l’environnement de la nature
avec la beauté de l’espace aménagé, fabriqué à l’extérieur, dans ce labyrinthe symbolique créé, espaces de méditation,
des endroits fabriqués comme ces toilettes, en mosaïque de marbre,
ces espaces imaginés avec ces ouvertures
entouré d’objets « qui ont une âme » :
des tapis persans, en soie,
des peintures... deux lampes Tiffany… (à vos google!)
un miroir «nouille » Art Nouveau,
Cependant jamais trop, toujours juste: chaque objet a son espace pour respirer, rien à voir avec ces lieux où les objets s'entassent, s'étouffent comme ce musée des Arts Premiers, à Paris. à mon avis erreur extrème de mauvais goût où aucun objet ne peut plus exister... où je ne sais combien de tam tam et tambours sont entassés, réduits au silence de la mort.
Pour apprécier, cela exige un savoir, travail du savoir, pour reconnaître, travail pour entrer dans la connaissance. Par ma naissance, si certes j’étais dans l’amour de mes parents et leur attention, ce qui est primordial, (et ce qui manque vitalement parfois dans ces milieux), je n’étais pas sensible par naissance comme on dit à ce « luxe ». Il m’a fallu et il me faut toujours apprendre.
Après cet apprentissage et seulement après il est possible et permis de porter une appréciation sur cet environnement et choisir de l’aimer ou non.
Alors surgissent des questions : pourquoi certains s’y mettrons t’ils, feront ils ce travail de pouvoir regarder un objet avec sa dimension esthétique et l’histoire dans lequel il s’inscrit ? et les autres choisiront-ils le fast food?
Certains peuvent être nés dans cet environnement et n’en feront rien ou même accumuleront pour exhiber leurs possessions et richesses, d’autres, par naissance ou choix, s’affineront dans toutes leurs dimensions d’être : par l’ouverture de leurs sens, par l’élargissement de leur savoir, avec de l’acharnement, avec des répercussions sur le raffinement de leur habillement et de leur langage et de la façon de se tenir…
L’habit, le langage, la richesse, je le sais par expérience autour de nous, peuvent être des leurres, de la frime, de l’étroitesse et sècheresse d’âme ; je suis violent contre ces frimeurs creux, mais cela peut être l’occasion de se « construire humain ». Le choix pour moi et ma décision, c’est de devenir raffiné. La beauté est dans toutes les cultures sous des formes à comprendre, d’où mon attrait pour la vie de nomade et non de touriste, car le nomade va à la rencontre de l’altérité et s’y inscrit.. Le touriste passe. J’ai apprécié la beauté d’une case malgache quand je vivais en brousse avec eux ; je parlais leur langue, chantais et dansais leurs rites.
Luna en plus, existe et a développé sa passion des pierres qu’elle a été trouver, déterrer, transporter elle même …
là se rencontre une dimension nouvelle de la symbolique et de l’ésotérisme. Nous avons, lors de notre repas, plongé avec elle dans cet univers. Dans toutes les cultures, la terre est considérée comme mère, et ces pierres dressées sont la dimension mâle : essentielle rencontre entre femme et homme pour créer l’humain…
Avec l' éclairage de la Kabbale (mystique judéo chrétienne) la pierre met en lien avec la dimension verticale, car elle a la même racine que le mot « Père » en hébreux… alors que la brique (si mes souvenirs sont exacts « labena ») met en contact avec ses frères, dimension horizontale de la fraternité. La verticale et l’horizontale, ce signe de croix que nous chrétiens faisons et qui bien au delà de ce rappel du crucifiement, nous inscrit dans notre rapport à la Vie, la verticale, et dans le rapport à nos frères, l’horizontale. Les rites ont un sens à chercher pour s’ouvrir à d’autres univers. Ces autres univers existent je le sais par expérience, je le sais par étude des traditions et de la physique quantique : aucune personne réellement cultivée ne peut balayer cela d’un revers de la main et au contraire y va avec prudence, respect et déférence… il y faut beaucoup de temps et de patience. « L’on ne fait pas pousser une fleur en tirant dessus. »
Après cet apprentissage et seulement après il est possible et permis de porter une appréciation sur cet environnement et choisir de l’aimer ou non.
ce bronze,une danseuse, "art nouveau", symbole de l'apprentissage
Alors surgissent des questions : pourquoi certains s’y mettrons t’ils, feront ils ce travail de pouvoir regarder un objet avec sa dimension esthétique et l’histoire dans lequel il s’inscrit ? et les autres choisiront-ils le fast food?
Certains peuvent être nés dans cet environnement et n’en feront rien ou même accumuleront pour exhiber leurs possessions et richesses, d’autres, par naissance ou choix, s’affineront dans toutes leurs dimensions d’être : par l’ouverture de leurs sens, par l’élargissement de leur savoir, avec de l’acharnement, avec des répercussions sur le raffinement de leur habillement et de leur langage et de la façon de se tenir…
"Boudha": image de la présence dans le maintien
L’habit, le langage, la richesse, je le sais par expérience autour de nous, peuvent être des leurres, de la frime, de l’étroitesse et sècheresse d’âme ; je suis violent contre ces frimeurs creux, mais cela peut être l’occasion de se « construire humain ». Le choix pour moi et ma décision, c’est de devenir raffiné. La beauté est dans toutes les cultures sous des formes à comprendre, d’où mon attrait pour la vie de nomade et non de touriste, car le nomade va à la rencontre de l’altérité et s’y inscrit.. Le touriste passe. J’ai apprécié la beauté d’une case malgache quand je vivais en brousse avec eux ; je parlais leur langue, chantais et dansais leurs rites.
Luna en plus, existe et a développé sa passion des pierres qu’elle a été trouver, déterrer, transporter elle même …
arbre pétrifié
là se rencontre une dimension nouvelle de la symbolique et de l’ésotérisme. Nous avons, lors de notre repas, plongé avec elle dans cet univers. Dans toutes les cultures, la terre est considérée comme mère, et ces pierres dressées sont la dimension mâle : essentielle rencontre entre femme et homme pour créer l’humain…
pierres du Gange, symbolisant le linguam, sexe mâle fécondant la terre.
autre arbre pétrifié
Très Jolies Photos,
RépondreSupprimerBeaux Textes,
Que Dire ... La Suite ?
Vraiment Très Beaux Textes, Mais on ne Peut pas y Répondre Ici ... Que de Débats Enflammés à Venir !!
RépondreSupprimernous apprécions vos commentaires... mais au delà des débats, il faudra des expérimentations et des risques pris!
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